S'accrocher à du vent [PV Shin]

La bibliothèque était calme. Seulement quelques intellos traînaient là en milieu de journée. Cela expliquait pourquoi ils avaient rendez-vous ici, pas de regards indiscrets et le loisir de pouvoir parler comme ils voulaient. Personne n’était dans le coin où était Ma Ru alors il y avait peu de chance qu’ils aient des remarques sur leur manque d’attitude studieuse. Même s’il le voulait, il ne pourrait pas se plonger dans un bouquin pour travailler ses sujets. Il n’avait pas l’esprit à ça. Il se demandait pourquoi Shin avait demandé à le voir et cela commençait doucement à l’angoisser. Cela faisait à peine quelques semaines qu’il avait regagné sa confiance… il avait peur d’avoir de nouveau fait quelques choses de travers… C’était légitime d’avoir peur, non ? Il ne comprenait pas tous ces gens qui prenaient le jeu des cartes à la rigolade. Pour lui, cela dirigeait sa vie et il ne permettrait personne de critiquer les règles du jeu… même si elles sont injustes. Il était totalement soumis à la Sainte Trinité… et particulièrement Shin, The Queen… Ce dernier lui permettait de lui rendre service et donc d’être proche de lui en quelques sortes. Il n’avait donc pas une place à plaindre, malgré son pauvre 3. Oui, il pouvait sérieusement être dans une pire situation. Il avait même le soutient du bras droit du King, Yi Feng ! Ce n’était pas donné à tout le monde et il en était fier.

Il arrêta de jouer nerveusement avec ses doigts. Ils avaient déjà assez souffert hier soir… Il avait une nouvelle fois aidé ses parents à la boutique et en aiguisant une lame, il s’était entaillé légèrement plusieurs doigts. Les pansements n’arrangeaient qu’un peu les choses. Il aurait dû faire plus attention, c’est tout. Ce ne serait pas la dernière fois. Son frère était plus doué que lui pour ce genre de choses… Mais ce dernier n’était plus là pour s’en occuper. Il se changea les idées et regardant la petite boîte en face de lui sur la table. Des biscuits… il les avait fait pour Shin, espérant que cela aiderait les choses… pour qu’il ne soit pas trop sévère avec lui… pour qu’il ne… ne le rejette pas. S’il le faisait, Ma Ru… ne le supporterait pas. Ce serait un coup dur. Il était peut-être stupide de croire que de simples biscuits pourraient faire changer les choses ! Mais au pire, il pourrait toujours s’en goinfrer après pour se remonter le moral, non ? On ne dit pas que le chocolat a des effets antidépresseurs ? En tout cas, il avait mis le paquet, des biscuits aux pépites de chocolat, c’était une de ses recettes qui faisait toujours mouche. Il jeta un coup d’œil, il était en avance, c’était normal qu’il n’y avait pas de signes de vie de la part de Shin. Il soupira, il se doutait bien qu’il devait avoir l’air pitoyable. Mais peu importe, il y avait trop à gagner ou à perdre au bout du compte. Il ne pouvait pas se permettre de faire n’importe quoi.

Shin n'aimait pas passer pour le méchant, la queen tyrannique, celui qui ne faisait rien d'autre à part respecter scrupuleusement la hiérarchie. Si au début il trouvait ça tout à fait normal, surtout chez les diamonds, il avait commencé à éprouver quelques remords. Il n'était pas ce genre de personne. Donner des ordres ? Faire peur aux personnes ayant un rang inférieur au sien ? Très peu pour lui. Et s'il avait commencé à agir différemment, comme pour rattraper son comportement de ces derniers temps, il devait tout de même réparer les dégâts qu'il avait jusqu'à maintenant. C'était notamment le cas avec Ma Ru. Dire que Shin l'avait traité comme son esclave était à peine exagéré : il faisait tout ce qu'il lui disait de faire, était toujours là quand il en avait besoin … bref, la parfaite petite servante que tout le monde rêverait d'avoir. Mais ce n'était pas comme si Ma Ru le faisait à contre cœur, du moins, c'était ce que ce disait Shin, histoire de moins culpabiliser. Il aimait bien rendre service, se rendre utile, dans le but d'être dans les bonnes grâces de la Sainte Trinité des diamonds et ça marchait plutôt bien. Surtout pour Shin. Il en avait trop profité, tellement qu'il avait fini par s'en lasser. Comme un enfant qui, après avoir trop jouer avec quelque chose finirait par s'en lasser. C'était exactement ça : il se comportait comme un enfant pourri gâté. Alors il avait commencé à s'éloigner de lui et faire en sorte que la hiérarchie se remette naturellement en place : la reine ne traine pas avec un simple numéro trois. Ce n'était pas comme s'il ne voulait plus être son ami, il en avait juste assez de le voir partout. Il aurait cependant été trop facile de se débarrasser de Ma Ru de cette manière. Qui aurait cru qu'il souffrait d'un trouble de la personnalité et qu'il ne supportait pas les abandons ? Shin n'avait pas su comment réagir à cette nouvelle et c'était comme si on lui avait asséné un coup de massue à l'arrière de la tête. Il avait alors décidé de revenir sur sa décision et agir comme il l'avait toujours fait : de manière fausse. Le jeune homme détestait toujours le fait d'avoir Ma Ru collé à ses baskets mais il se disait que cela en valait la peine si le numéro trois se sentait mieux.

Il marchait rapidement vers la bibliothèque de l'université, les mains enfoncées dans les poches de son jean et les yeux fixés sur un point invisible. Perdu dans ses pensées, il se demandait pourquoi il avait donné rendez-vous à Ma Ru. Peut-être qu'il avait simplement envie de discuter avec quelqu'un ou alors il avait pensé que c'était le bon moment pour lui dire qu'il en avait simplement marre. Marre qu'il ne le lâche plus. Le regard de la queen parcourait rapidement les rangées de bureaux à la recherche de son ami, et il finit par le trouver, assis seul au fond de la bibliothèque, un endroit assez isolé. Un soupir s'échappa des lèvres du jeune homme et il continua de s'approcher. Pas besoin d'avoir fait des études de psychologies pour savoir que Ma Ru était nerveux alors qu'il n'y avait pas vraiment de quoi l'être. Bruyamment, Shin tira la chaise qui se trouvait devant lui et s'assit. Il ne dit rien, attendant de voir comment Ma Ru allait réagir mais, voyant qu'il ne décrochait aucun mot, il finit par lâcher : « tu t'es coupé les doigts ? » Il regardait fixement les différents pansements qui ornaient les doigts du numéro trois avant que son regard se dirige vers la petite boite se trouvant sur la table. « C'est encore pour moi, c'est ça ? » Sans le vouloir, le jeune homme avait incité sur le second mot de sa phrase, la faisant sonner comme un reproche. « T'as pas besoin de faire tout ça pour moi, sérieux. »

Il sursauta lors qu’il entendit une voix. C’était Shin. Il ne l’avait pas entendu arriver. Il redressa rapidement la tête et cacha ses doigts. Ce n’était pas forcément très classe de montrer dans quel état ils étaient. Même si c’était trop tard… Il voulait au moins avoir l’air de sauver les apparences. Ne montre pas ta faiblesse où les gens te mettront à l’écart. Autrement dit, ils t’abandonneront. Ne pas être le maillon faible, cela devenait une obsession. A la remarque sur les biscuits, il se crispa. Oui, il avait encore fait du zèle. C’était plus fort que lui… Il ne savait pas quoi faire pour plaire… Et dans le cas de Shin, pour que tout redevienne comme avant entre eux. Il avait merdé à un moment ou un autre et même s’il se torturait l’esprit dans tous les sens, il ne comprenait pas… Et du coup, il n’avait aucun moyen d’éviter de refaire cette erreur qui pouvait tout gâcher. Cela le rendait fou.

Il sourit doucement à Shin, ne comprenant pas si ses mots étaient pour la forme ou si cela le dérangeait vraiment qu’il fasse tout ça… Il lui tendit juste la boîte en murmurant un « Désolé ». Il ne savait même pas pourquoi il s’excusait, c’était juste… un réflexe… une sorte d’instinct bizarre. Il préférait changer de sujet pour quelque chose qu’il maitrisait mieux. La cuisine. « Ce sont de simples cookies, ne t’inquiète pas. » Il fit un sourire à nouveau. Pauvre tentative pour paraître normale et se déstresser. Si seulement il savait pourquoi Shin lui avait donné rendez-vous ici, cela lui permettrait de ne pas réfléchir à milles et une raisons de sa présence ici. « De toute façon, je devais cuisiner pour Slive, pour la remercier d’un truc. » Mensonge. Evidemment, il en avait fait une part pour elle, néanmoins c’était plaire à Shin son intention première. Il n’en avait même pas gardé pour emmerder Yo Han en le faisant saliver, histoire d’être sûr d’en avoir assez pour sa Queen. Au point que même Ah Ran n’avait pas eu le droit de goûter à cette fournée… Oui, il était obsédé à ce point-là. Il ne pouvait pas se permettre de se mettre à dos la reine, c’était juste inenvisageable.

« Tu voulais me dire quelque chose ? » C’était mieux si Shin crachait le morceau tout de suite. Comme un pansement. Enlever d’un coup pour que la douleur soit plus brève… Ainsi, il pourrait savoir quoi faire pour regagner une nouvelle fois sa confiance, pour mériter d’être à nouveau à ses côtés. Il redoublerait d’efforts si besoin. Cela ne lui faisait pas peur. Contrairement au fait d’être mis de côté… Heureusement que ces mains étaient dessous la table d’étude. Cela lui permettait de cacher leurs tremblements. Il n’arrivait pas à se calmer, souffler pour faire redescendre la pression. Si vraiment Shin ne voulait pas lui en dire plus… Ma Ru se sentirait obligé d’aller voir Yi Feng pour lui faire les yeux doux. Peut-être que lui, haut placé comme il était, avait entendu quelque chose… ou avait un moyen d’avoir plus d’infos ? Il voulait savoir ce que Shin avait en tête, pour comprendre comment le satisfaire et être à la hauteur. Extrême vous dîtes ? C’était le jeu qui voulait ça. Et il ne pouvait pas se permettre de prendre cela à la légère. Il avait de la chance de ne pas être tout en bas de l’échelle. Il ne pouvait pas gâcher cette chance. 3, ce n’est pas un bon chiffre à vos yeux ? C’est toujours mieux qu’être Target, 1 ou 2. Et il le sait.

A vrai dire, Shin ne savait pas comment s'y prendre avec Ma Ru, surtout depuis qu'il savait pour son trouble de la personnalité. Il ne connaissait pas grand chose (pour ne pas dire rien) à cette … maladie ? Il ne savait même pas s'il pouvait appeler ça de cette manière. Dans tous les cas, la queen ne savait plus comment agir maintenant qu'il avait cette information. Si avant il pouvait se permettre de traiter Ma Ru de n'importe quelle manière, comme Lucius Malefoy traitait Dobby par exemple, il devait maintenant prendre des pincettes. C'était d'ailleurs pour ça qu'il était revenu vers lui alors que son attitude l'agaçait au plus haut point. Tout ce qu'il savait par rapport à son trouble de la personnalité limite, c'est qu'il ne pouvait pas supporter l'abandon, ce qui tombait très mal parce que c'était ce que Shin voulait faire. Pas l'abandonner totalement mais il voulait juste s'éloigner de lui, lui faire comprendre qu'avoir un esclave ne l'intéressait plus. Mais avec cette découverte, il avait dû faire marche arrière et faire croire à Ma Ru que tout était revenu à la normale. Il lui faisait croire pleins de choses pour qu'il aille mieux. Si parfois il se sentait coupable de lui mentir, il essayait de s'alléger la conscience en se disant que c'était pour son bien.

Shin l'observait sans rien dire, son esprit analysant chacune des paroles, chacun des gestes que le numéro trois faisaient. C'était une habitude qu'il avait prise à force de mentir à tout va. S'il n'analysait pas ses interlocuteurs, comment pouvait-il espérer pouvoir mentir sans éveiller les soupçons ? Ma Ru avait beau s'excuser, il n'avait pas l'air désolé. C'était comme si dire des excuses étaient habituels chez lui. Shin ne serait même pas étonné de l'entendre s'excuser si quelqu'un allait simplement lui dire « bonjour ». Il attrapa la boite que Ma Ru lui tendait pour la poser devant lui. Il ne l'ouvrit pas et continua de fixer le jeune homme. « Hmm, pour Slive ? » La queen hocha lentement la tête, comme s'il réfléchissait à ce qu'il venait d'entendre. Ma Ru n'était pas totalement sincère sur ses dernières paroles mais il fit comme s'il ne l'avait pas remarqué. Comme à son habitude, il avait dû les cuisiner pour lui, pour se faire bien voir mais ne l'assumait pas. « La prochaine fois, tu lui donneras tout au lieu de m'en laisser une part. » C'était une sorte de sous-entendu, lui faire comprendre qu'il pouvait arrêter de lui cuisiner tout et n'importe quoi. Combien de gâteaux et de confiseries lui avait-il fait cette semaine ? Trop pour qu'il puisse compter en tout cas.

Ma Ru lui demanda s'il avait quelque chose à lui dire et à ces mots, Shin fit la moue. Il avait une liste énorme de choses qu'il avait envie de dire mais ne savait pas comment s'y prendre. Son but n'était pas de blesser le numéro trois, cela ne l'avait jamais été d'ailleurs. Il ne voulait pas le blesser comme il ne voulait blesser personne d'autre. Shin n'était pas comme ça. Avant qu'il n'arrive à Busan, il était considéré comme le gars sympa avec qui on pouvait avoir de bons délires mais maintenant, ce n'était certainement plus le cas. « Queen tyranique » étaient sûrement les mots qui le qualifieraient le mieux maintenant et il n'en était pas vraiment fier. Il préférait être le gars sympa et de loin. « Si je te dis que j'en ai marre de te voir partout, de voir que tu as encore fait un truc pour moi, comment tu réagirais ? » Il ne regardait pas Ma Ru, ses yeux fixaient un point invisible derrière lui. Il n'avait pas envie de voir comment il réagirait à ses mots. Son index tapotait à intervalle régulier la table, une sorte de tic nerveux. « Ouais, non. J'vais te le dire autrement. Lâche-moi. J'en ai marre de te voir partout. Je dis pas que je veux plus être ton ami mais bordel laisse-moi respirer Ma Ru. » Il était peut-être allé trop loin. D'habitude il n'était pas aussi direct, il aimait bien tourner un peu autour du pot, comme pour préparer le terrain mais, il avait l'impression que, quoi qu'il dise, Ma Ru n'y était pas préparé. « Je porte bien mon surnom de Queen tyrannique non ? » C'était une sorte de tentatives vaines de détendre l'atmosphère.

Visiblement, le truc de Slive ne prenait pas… ou en tout cas pas complètement. Mais cela passa. Okay, les cookies n’avaient pas fait leur effet. Peut-être que si la prochaine fois il faisait quelque chose de salé… ou de plus original… cela serait mieux ? Il ne savait pas. Il n’était pas très doué pour deviner ce que les autres pensaient. Vraiment pas… Lorsqu’il entendit la question de Shin, tout son corps se crispa. Il se sentait terriblement mal. Comme s’il allait très bientôt être malade. C’était étrange et surtout tout sauf agréable. Comment il réagirait, c’était sa la question, non ? Mal. Très mal. Il paniquerait et s’excuserait jusqu’à ce que sa gorge ne lui laisse plus échapper aucun mot et ensuite, il supplierait. Avec les yeux, avec le corps, avec tout ce qu’il lui était possible. Il se rabaisserait au point d’être insignifiant au point que Shin ne réalisera même pas s’il est à ses côtés ou non. Mais comme sa Reine l’avait dit d’une manière presque détournée, il ne dit rien et resta statufié.

Et puis la vraie sentence tomba. Sans détournement cette fois. Les mots s’enchaînaient et il avait de plus en plus de mal à les encaisser. Il serra les dents car c’est la seule chose qu’il pouvait faire dans un tel instant. Son frère, lui, aurait fui. Mais il n’était pas son frère, non, lui était fort et il pouvait résister à cela. Juste encore un peu, ce n’était que des mots après tout, non ? C’est vrai qu’il était plutôt du genre collant… Il avait tellement peu d’intérêts et de proches en dehors du jeu de cartes… qu’ils s’accrochaient comme un désespéré aux faibles liens qu’il avait, même si c’était des liens factices liés à ce même jeu. Mais… il avait bien entendu, n’est-ce pas ? Shin voulait toujours être son ami… ? Si on pouvait appelé leur lien une amitié. Il essayait de s’accrocher à la moindre chose positive… Ne pas faire comme Ma Won, lui, lui aurait très désespéré…Mais lui pas, lui allait tenir, n’est-ce pas ? Il ne fallait pas qu’il panique. Pourquoi il commençait à paniquer d’ailleurs ? Il avait des médicaments qui coûtaient un bras qui étaient sensé éviter ça ! Il ne les prenait pas pour rien, non ?! Peut-être parce que c’était tout simplement trop gros. Ce n’était pas une simple connaissance qui le rejetait, c’était bien pire que cela. C’était La Reine. C’était elle qui déterminait une grande partie de son rôle dans le jeu. Il était foutu. Mais il ne fallait pas qu’il se laisse emporter par ses pensées. Il fallait qu’il assume, il restera fort. Il enfonça ses ongles dans ses cuisses pour se concentrer.

Il se dépêcha de nier de la tête quand Shin lui parla dans son surnom. Queen Tyranique. Il n’avait pas avoir d’avis là-dessus… ou il n’avait pas à le dire honnêtement. Ce n’était pas son rôle. « Je… je peux faire des efforts. Je vais être moins collant. » Il aurait dû se rendre compte que c’était ça que voulait Shin. Lui qui était pourtant observateur était toujours à côté de la plaque pour ce genre de choses. C’était pour cela que les gens partaient… le fuyaient. « Je vais arrêter avec les biscuits et tout ça… J’en ferais seulement quand tu m’en demanderas… » Il essayait d’avoir la voix la plus monotone que possible, comme si cela ne l’affectait pas autant. Shin avait besoin d’un suivant, pas d’un fanatique qui le suivait partout. Il avait compris, il fallait juste qu’il fasse quelques petits réglages dans son comportement pour ne plus l’importuner. Oui… comme ça il pourrait rester à ses côtés, hein ? C’était bien ça le deal que lui proposait l’autre ? Il devra juste trouver un moyen d’occuper son temps libre du coup… Travailler un peu plus à la boutique familiale ? Prendre du temps avec Slive ou Yi Feng ? Apprendre… à connaître Eden ? Cela pourrait être bien… développé un peu ses relations sociales. Mais plus il se rapproche de personnes, plus il risque d’en perdre. C’était d’une logique implacable. Mais comme Ah Ran lui disait, il fallait peut-être qu’il arrête d’appliquer la logique à ce qui se rapprochait des rapports humains… Peut-être.