TAKE ME HIGHER (seung joo)

woo jae n'est pas un drogué, enfin c'est ce qu'il prétend. il ferme les yeux sur son addiction. il tape dans tout ce qui se sniff et s'avale sans raison apparente. ce mec a une belle vie, de l'argent, une belle gueule, et même des parents. mais woo jae aime la mode. et la tendance de ces dernières années, c'est de se droguer, d'être un déchet, de se laisser aller dans les méandres de la tristesse de l'adolescent en perdition. pauvre mec.

il est tard, ou il est tôt. le soleil ne va pas tarder à se lever. demain, c'est dimanche. enfin non, aujourd'hui c'est dimanche. woo jae a passé sa soirée avec trois copines dans une chambre d'hôtel. mais elles sont rentrées, et le petit go se retrouve tout seul dans sa chambre. il repense alors à sa soirée. c'était marrant. woo jae ne les a pas niquées, loin de là - il n'en aurait même pas l'idée -. le programme était habituel : ragots, vêtements, champagne et coke. des gosses de riches quoi, ni plus ni moins. le bémol, c'est qu'étendu dans ce grand lit, le coréen se fait littéralement chier. bouteilles vides, plus que des miettes de cocaïne, et la fatigue qui commence. ses petits yeux se ferment doucement, et non. woo jae ne veut pas dormir. il déteste ça. le sommeil n'a pas d'utilité à ses yeux. il a lu dans un magasine que le fait de dormir nous limitait à notre condition humaine, depuis il évite de se reposer trop longtemps. peut-être qu'il cherche à être immortel, ce qu'il ne faut pas souhaiter à l'humanité. woo jae doit mourir, et le plus vite possible ; c'est juste une façon de souhaiter le meilleur au reste du monde.

il se tourne dans son lit, à droite, puis à gauche, puis encore une fois à droite. en vain, il s'ennuie trop. il tend son bras et tente d'agripper son iphone sur la table de chevet. attrapé, il envoie sa localisation à l'un de ses dealers. rejoins moi, j'ai besoin d'un truc. grouille toi. écrit-il. il attend une minute, les bras croisé, le regard accroché au plafond. il soupire et appelle seung, qui daigne à répondre. alors, il essaie, encore et encore. il jette son portable dans la pièce, écrase un coussin sur sa tête et hurle de toutes ses forces jusqu'à ce qu'il parvienne à entendre son portable vibrer. il se lève difficilement, le ramasse. l'écran est fissuré. il râle, il a la flemme d'aller en racheter un le pédé. il réussit tout de même à lire son sms. c'est seung joo qui lui confirme qu'il arrive. un long sourire s'étend sur ses lèvres de suceuse.

Ton portable sonne. Tu bouges, mais t'es bloqué. Un truc sur toi, un bras, il s'accroche à toi, tu le dégage. Pourquoi elles n'arrivent pas à comprendre ce que veut dire one night. Pourquoi tu tombes tout le temps sur celles qui disent oui au one night mais qui en fait rêverait de plus. Pathétique. Elle est pathétique. Elle avait sans doute besoin d'affection et de sexe, encore plus pathétique, qu'elle se trouve un copain plutôt qu'un plan cul. Lorsque tu eus balancé son bras elle laissa échapper un gémissement, heureusement pour toi elle ne sait pas réveillé. Ton putain de portable continu de vibrer. Tu l'attrape, tu vois son nom, lui. Encore. Tu ne décroche pas et pose seulement ton portable sur le sol enfilant ton jean puis ton tee-shirt. Un message. Tu sais ce que ça signifie. Tu prends ton portable puis regarde le message. Mec le soleil va bientôt se lever et tu veux encore t'envoyer des rails. Tu ne comprendra jamais ces gosses de riche, et spécialement lui. Bien trop complexe à ton goût. Non c'est pas qu'il est complexe en fait, mais tu ne serais dire ce qui t'empêche de l'apprécier. Apprécier, un bien grand mot me direz vous.

Un message envoyé. Une porte fermée. Une nouveau petit cœur brisé. T'as fait ta soirée.
Ta matinée tu vas la débuter en allant dealer à ce petit merdeux. Tu commence bien la journée parce que tu vas toucher beaucoup, mais t'aurais préféré la commencer autrement qu'en voyant sa gueule. C'est qu'il est loin ce petit con, chez les riches bien sûr, c'est pas un quartier que tu côtoies très souvent. A dire vrai ce quartier, ce quartier te donne envie de gerber rien que de voir tous cet argent apparent. Ici ça joue à celui qui aura la plus grosse voiture et la dernière collection Chanel, ou je ne sais quoi d'autre. Mais bon tu ne craches pas sur les riches lorsqu'ils peuvent te permettre de gagner pas mal en simplement une vente. Puis faut l'avouer certains s'y connaissent tellement pas que c'est facile des les arnaquer. T'aimes ça, arnaquer. Mais lui tu peux pas, il s'y connaît pas vraiment mais t'as le reste de sa famille dans la poche, tu peux pas l'arnaquer et ça te fait bien chier. T'es arrivé, devant la porte, puis t'attrape ton portable pour lui envoyer un message. bouge je suis là.

Il finit par pointer le point de son nez, il ouvre la porte et râle déjà. Ta gueule. Tu finis par entrer dans la pièce et regarde un peu autour de toi, toi qui t'attendais à voir du monde autour de toi, personne, seulement sa gueule de petit con. Tu files alors vers le lit et y dépose ton sac dessus avant d'en sortir son petit sachet et le lui tend sans un mot. Tu le regarde, il t'énerve. Sa tête t'énerve, son comportement aussi. T'as envie de le claquer à chaque fois que tu le vois. Il t'insupporte. A peine le sachet en main il file vers une table pour se faire son rail. Tu continues de le regarder. Merde. Arrête de le regarder, lâche ton regard de ce merdeux.

C'est qu'il est drôle le petit. Toi te joindre à lui. Mais c'est qu'il doit vraiment s'ennuyer. Gars rappel toi que je suis pas l'une de tes petites putes que t’appelle pour passer du temps. tu lui avais balancé ça tellement froidement que ça en faisait limite peur. Tu sors ton paquet de clope et porte l'une d'elle à tes lèvres avant de l'allumer. Ton regard se repose sur lui. Tu le regarde faire. Puis merde, c'était tout de même tentant. Autant profiter, il va t'en réclamer à nouveau et ça te fera un peu plus d'argent. L'argent. Ça doit être ça le motif pour rester là avec ce petit con. C'est quoi ce comportement. T'as envie de le frapper c'est plus fort que toi. Tout t'énerve de lui. Toujours là à tout exagérer. Eish. Tu repose ta cigarette entre tes lèvres avant d'attraper les billets et de les compter. Une habitude. Tu sais très bien que ce petit con te donnera toujours la somme exacte. Tu pose ton cul sur la table alors que tu prends ton sac. J'ai d'autres petits trucs à te faire tester. T'es un chanceux pour le moment y a que nous qui en vendons en plus. toujours les tenter avec de nouvelles expériences, parce que tu sais que ce petit merdeux se fait chier dans sa vie et qu'il ne refusera pas un truc qui peut encore plus l'envoyer en l'air. Tu lui tends alors la petite boite que tu ouvres pour lui montrer les petites pilules magique.

 La cigarette s'envole, elle s'échappe de tes mains. Tu la vois partir, elle t'abandonne pour ses lèvres. Pourquoi elle te fait ça ? Parce qu'il te l'a prise sans même que tu t'en aperçoive. Tu es bien trop absorbé par tes pensées. Tu reprends la paille, tu reprends cette petite poudre et tu frotte à nouveau ton nez avant de renifler un instant. Tu te tournes. Tu reprends cette cigarette. Il rit. Il fait que ça. Insupportable. Ses rires résonnent dans tes oreilles. Insupportable. Il l'est. Encore plus à l'instant où il vient passer sa main dans tes cheveux. T'aimes pas. Tu supporte pas que l'on te touche. Surtout les cheveux. Non c'est pas que t'aimes pas ça. C'est juste que pour toi les cheveux. Non faut pas. Ça rappel trop de chose. T'attrapes son poignet. Tu le serre. Tu le serre puis tu le lâche violemment. Casse toi pédale. Tu tires alors sur ta cigarette le regardant alors tomber sur le sol. Tu te poses sur le lit et sors ta poche de quoi te rouler ton pet'. Là, en tailleur sur ce lit, en train de rouler, ton regard finit à nouveau sur lui. Toujours sur lui. Tu ne sais pas trop ce qui se passe dans ta tête, encore moins dans la sienne. Tu penses alors à sa main dans tes cheveux. Merde. Pense à autre chose, pourquoi à ça. T'es pas une tapette. Non t'en es pas une. Tu les supporte même pas ces mecs. Surtout ceux de son genre. Alors pourquoi quand sa main est passé dans tes cheveux l'instant d'une seconde t'as apprécié ça. Pourquoi. Puis merde. Merde. Arrête. Qu'est-ce tu fous. Allume ton pet' et penses à autres choses. Tu tires une longue taff' avant de laisser la fumée s'échapper de tes lèvres alors que tu regarde la pièce.

tu lui as fait mal, t'entends encore sa voix te le dire. tu ris. tu lui as fait mal, et alors ? t'aimes ça faire du mal. sous n'importe quel forme t'aime faire souffrir. somme tu aimes souffrir. oui t'es sans doute maso. sans doute. il cherche les coups. il les cherche, il s'ennuie tellement qu'il en viendrait même pas à chercher les coups ce gosse est étrange. perdu. sans doute bien perdu, moins que toi, plus que toi, qu'est-ce t'en sais. au pire on en a rien à foutre. au pire. woojae attrape ta boite tu le regarde. il doit sans doute vouloir toucher à de nouvelle chose un instant ça te rend bien, tu vas en toucher plus. c'est bien ce que tu disais ouais, un peu plus d'argent, un peu plus de vente. puis tu le vois partir, il part, il court. de base tu comprenais pas son action puis tu le vois filer dans la salle de bain puis t'entends ce son. ce son qui veut tout dire. il a pas osé. oh non il a pas osé. si. Regarde le avec son air béat, regarde ce gamin, ce petit merdeux, son rire. son petit rire de petit con. ton pet' entre tes lèvres, tes poings se resserrent, tu tires une longues taff alors que tu te lèves pour partir en sa direction. Tu te rapproche de lui, alors l'une de tes main viens attraper son visage, tu le regarde, tu le regarde et tu serre son visage. Tu le soulèves tout doucement. « putain que c'est hilarant. » tu serres un peu plus son visage avant de finalement le balancer à nouveau sur le sol. Un premier coup. « c'est bête t'aurais pu plus te défoncer ta petite gueule de pédale avec tout ça. Mais je peux toujours te la défoncer autrement. » Second coup. « par contre tu n'ira sans doute pas avoir les arc-en-ciel et les licornes avec ça. » T'as un sourire qui se dessine sur tes lèvres, tu le regarde alors que sa lèvre laisse apparaître un peu de sang. Tu reprends ton pet' et tire dessus avant de laisser la fumée aller vers lui. « file moi le fric. ca serait triste que le visage de mademoiselle soit encore plus abîmé. »