nobu kanto + i juss' do ma tings

my story ₪ Tu es né à Busan, le 11 mars 1989, toi celui que l’on pense sdf étant donné que tu es toujours dehors à trainer n’importe où à n’importe quelle heure. D’origine et de pur-sang japonais, tu as gardé ton prénom de naissance, et ton nom de famille est un peu une exclusivité. Tes parents sont des coréens, les Nobu, réputés pour être à la tête du plus grand parti d’écologistes de Busan. Ta mère qui défilait devant les usines, ton père qui organisait des blocus pour empêcher les transports de passer. Marie-Jeanne les a bercés et continue toujours de les accompagner dans leurs aventures. Tes parents sont assez jeunes, ils ne dépassent pas la cinquantaine et gardent une mentalité de jeunes adultes révolutionnaires et anti conformistes. Tu les aimes tes parents, de tout ton cœur, ils sont les personnes avec qui tu t’entends le mieux, que tu chéris le plus. Ta mère a toujours été fière de ce que tu entreprenais, et ton père, heureux de savoir à quel point tu pouvais être mature et intelligent. Vivants avec quelques difficultés financières, tu les as toujours aidés en faisant des petits boulots depuis l’âge de seize ans. Tu n’as jamais manqué de rien. Maintenant que tu as un emploi stable, tu en profites pour te tenir à carre aux. Ton enfance a été des plus heureuses et des plus épanouies. Tu as vécu dans une petite cabane, ta chambre était la salle de bain et ton lit était une baignoire dans laquelle tu t’étais confectionné un beau petit monde à toi. Il y a longtemps que l’eau avait été coupée pour cette baignoire, tout le monde n’a pas les moyens de payer les factures. Tu as stoppé ta scolarité dès 18 ans, par manque de fonds. Le seul regret de ta mère, qui savait parfaitement que tu aurais pu être destiné à des études prestigieuses étant donné l’intelligence de laquelle tu étais doté. Un enfant brillant, un génie, un précoce, qui travaillait et qui réussissait tout ce qu’il entreprenait dans le cadre scolaire. Une grosse tête aux allures tantôt de gitan, tantôt de racaille. Des vêtements trop larges, une cigarette plantée entre les lèvres et un violent accent japonais quand tu ouvres la bouche, ce qui fait qu’on ne te comprend pas toujours.

Lors de ta majorité, tes parents t’ont fait le plus beau cadeau que tu pouvais rêver d’avoir. Emballée entre un immense nœud rouge, une caravane flambant neuve t’attendait au bord de la route. Elle était tout confort, rénovée à ton goût c’est-à-dire, une ambiance chaude et détendue. Tu crus simplement rêvé pourtant elle était bien là, toi, l’amoureux de l’aventure, le défenseur de la liberté et du voyage. « - ma vie est parfaite je ne l’échangerai pour rien au monde. » Tu quittas alors le nid, enchainant petits boulots par petits boulots, sachant alors entreprendre et créer beaucoup de choses grâce à ton expérience et ton intelligence. Tu es celui qui a tout vécu, celui qui connait tout et ce savoir, peut-être, restera caché derrière une apparence peu rassurante. Il y a maintenant trois ans que tu travailles comme cantinier et cuisinier dans l’université de Busan, tu y es bien payé même si tu traines un peu des pieds en allant au travail. Avec les sous que tu gagnes, tu t’es acheté quatre tortues d’eau Donatello, Leonardo, Michelangelo et Raphael. Avec le reste, tu payes les factures que tu dois pour la caravane et tu économises pour t’organiser un road trip au Népal, un rêve de gosse. Tu vis simplement, et confortablement, tu n’as pas besoin d’artifices pour te sentir être quelqu’un. Un joint, une caravane au fond d’un jardin, le soleil et tu es heureux.